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A partir de là, ceux qui pratiquent vraiment lostéopathie ont fait un choix : ils ont cessé la kinésithérapie, et namalgament pas les deux professions, en se consacrant à 100% à lexercice de lostéopathie.
Aujourdhui, après la loi de mars 2002 reconnaissant lostéopathie et les décrets dapplication de cette loi, parus en mars 2007, il est possible de considérer que lorigine des ostéopathes actuellement en exercice se divise, à peu près, en quatre catégories :
La première catégorie : ceux qui, historiquement, ont passé en premier lieu un Diplôme dEtat de Masso-Kinésithérapie car à leur époque, c’est-à-dire jusquen 2002, il ny avait pas dautre accès à lostéopathie, et qui ont choisi une pratique exclusive de cette thérapeutique, et nexercent plus la kinésithérapie.
Militants engagés pour la promotion dune profession (qui, juridiquement, reste à créer), quils ont voulu faire reconnaitre, luttant contre les obstacles que le corporatisme et lobscurantisme médical dressaient devant eux.
Cest par le sérieux de leur travail et la qualité de leurs résultats quils ont pu être appréciés par le public et que sest faite « de bouche à oreille », au fil des années la notoriété de lostéopathie.
La seconde catégorie : celle des médecins pratiquant lostéopathie. En 1983 nous avons vu souvrir à la faculté de médecine de Bobigny un enseignement post universitaire aboutissant à lobtention dun diplôme appelé DUMENAT (Diplôme Universitaire de Médecine Naturelle) qui enseignait aux médecins, à la fois, lhoméopathie, lacupuncture et lostéopathie.
Nous reconnaissons au doyen de la faculté, à cette époque Pierre Cornillot, davoir été plutôt un homme douverture car en faisant enseigner lostéopathie aux médecins dans sa faculté il en reconnaissait implicitement la valeur.
Bien sur comme très peu de médecins étaient à même den faire lenseignement, ce sont des praticiens de la catégorie précédente qui furent pressentis pour enseigner aux médecins.
Ce qui pouvait être craint arriva ; après quelques années à avoir dispensés leur savoir les non médecins furent éjectés, et au lieu dassister au développement dune compréhension et dun combat commun pour la reconnaissance de lostéopathie on assista à un affrontement entre ceux qui étaient :
médecins, et donc à même de pratiquer en toute légalité, même si leur enseignement était insuffisant et leur pratique mixte contestable.
Ostéopathes, non médecins, ex-kinésithérapeutes, qui en prenant les risques encourus pour exercice illégal de la médecine (et dautres encore
) revendiquaient une pratique « pure et douce ».
Dans ce monde où les intérêts personnels dominent souvent lintérêt général, on pu alors voir se développer
La troisième catégorie : les kinésithérapeutes qui ayant vu dans lostéopathie une opportunité marketing pratiquent les deux exercices de manière mélangée signant des feuilles de sécurité sociale pour des soins qui ne sont pas remboursés. Les actes dostéopathie nétant pas considérés, selon les décrets de 2007, comme des actes médicaux ils ne donnent pas droit à remboursement.
A ce stade il faut rappeler que lostéopathie et la kinésithérapie ne fonctionnent pas du tout sur les mêmes concepts et que ce sont bien deux disciplines différentes qui engendrent deux pratiques différentes et donc deux métiers différents. Certes ils peuvent, pour le profane, être confondus. Mais les professionnels que nous sommes doivent mettre en garde leurs patients : lostéopathie est une pratique exigeante qui demande un exercice exclusif et la qualité dun traitement ostéopathique ne simprovise pas de manière adjuvante entre des actes de kinésithérapie.
Cest le crédo que nous avons toujours défendu et nous y croyons encore
Aucun malentendu ni aucune équivoque ne doit exister avec les kinésithérapeutes qui exercent pleinement leur métier auprès des très nombreux patients pour lesquels ils sont indispensables.
La quatrième catégorie : est représentée par les professionnels qui après le baccalauréat ont directement intégré une école dostéopathie et dont la formation à temps plein dure cinq ans. Ces ostéopathes devraient progressivement, si leur formation est rigoureuse, éclipser, au fur et à mesure des années, les catégories précédentes.